Le respect de la vie

Résumé du chapitre "le respect de la vie" de la série "Pour la nature". En ligne sur

www.ecologisme-ribotto.com

Le respect de la nature est, à notre sens, essentiellement respect de la vie qui s'y développe, faune et flore.

D'un côté, pas besoin  de longs discours pour faire ressentir la vie. Qui écrase un insecte épouve généralement ce sentiment. D'un autre côté, un minimum d'arguments est nécessaire à qui veut insister, autour de lui, sur l'intérêt moral qu'il y a à respecter la vie.

Deux regards sur la vie. Pour les uns,  des phénomènes chimiques, physiques ou mécaniques expliquent tout, à eux-seuls Et bien, même à s'en tenir à ce point de vue réducteur, la vie est extraordinaire. Comme si les choses se passaient ainsi. En chaque forme individuelle de vie, des centaines d'orchestres jouent simultanément et chacun pour soi, sa composition musicalo-chimique propre, chaque musicien dispose d'une multiplicité d'instruments les utilisant - physique ou chimie - groupés ou séparément. Et quels résultats ? Une seule symphonie, une seule harmonie: la vie.

Le plus souvent, maintenant, le regard est autre.  On reconnait à la vie des spécificités que la matière, l'inerte n'ont pas. Dans les termes qui les désignent, les préfixes RE - une vie se renouvelles sans cesse par ex - et AUTO (la vie se maintient par elle-même sans téléphoner à qui que ce soit) sont à la fête. Considérez chacune de ces spécialités -ainsi le métabolisme, le maintien en équilibre des organismes dans des environnements qui agressent ou nourrissent, incroyable n'est-ce pas? Et comme clou de la fête, brassez-les toutes ensembles, le vertige est assuré.

Autre approche de la vie, l'histoire des êtres vivants, la saga  de l'évolution. Quelle chance d'être né après Darwin ! Lui et ses successeurs le complétant, le modifiant, ont mis en évidence un scénario grandiose qui laisse loin derrière celui de "Star Treck" Le philosophe - forestier Aldo Léopold, a raison qui écrit: "Nous savons à présent [..] que l'homme n'est qu'un compagnon voyageur des autres espèces dans l'odyssée de l'évolution. Cette découverte aurait dû nous donner depuis le temps, un sentiment de fraternité avec les autres espèces: un désir de vivre et de laisser vivre..."

Donc, révérence à la vie. Pour nous affermir dans ce sentiment, voici une référence, un "maître": Albert Schweitzer. Si cet alsacien est encore un peu connu hors Alsace, c'est grâce à son activité à l'hôpital qu'il a créé - voci pile un siécle -à Lambaréné, au Gabon. Grâce aussi à son prix Nobel de la Paix en 1953. En revanche, sa pensée sur le respect de la vie a peu percé dans le public. Pourtant, ce fut une pensée intransigeante, exprimée fortement à diverses reprises. Une pensée révolutionnaire en son temps et qui le demeure. C'est qu'il a étendu ce principe de respect de la vie à tout ce qui existe: homme certes mais aussi n'importe quelle forme de vie.

La nature meurt

 

Poursuite de la série "Pour la nature" avec la mise en ligne du chapitre 2 "La nature meurt. Qui sait le dire ?"

                               sur le site: www.ecologisme-ribotto.com

En voici le résumé et l'esprit.

Pour un certain nombre de personnes dont votre serviteur, la forte et actuelle réduction des espèces vivantes dont nous sommes responsables, est un phénomène qui prend à la gorge. Un phénomène très important. Pourtant, dans notre société, tout se passe comme s'il n'existait pas ou si peu, avec au mieux, parfois, de petits regrets furtifs.

Hypothèse et explication partielle, d'accord, du fait.

Il en va ainsi parce qu'il ne s'est encore trouvé jusqu'à ce jour, - c'est notre refrain - aucun talent capable de sensibiliser clair et fort et - et oui - disposant par ailleurs d'une "aura" assez lumineuse pour s'imposer....aux médias.

 

Courte analyse du chapitre.

En questions.

1° la régression des espèces vivantes, leur ampleur : c'est vrai, faux, exagéré?

Plus de doute, c'est vrai et ample. Les données officielles, publiques, disponibles, accessibles abondent. Sans doute s'agit-il ici de choisir les données les plus parlantes, les plus représentatives. Et de bien les dire.

 

2° Qu'est-ce-qu'on en a à faire de la régression de la nature ?

Pour celles et ceux qui reconnaissent une valeur en soi à la nature, pas besoin de longs développements. Pour la majorité de l'opinion, il en faut. Ca devient plus scientifique donc plus compliqué à exposer. Il faut traiter des "services rendus" par la nature, par la biodiversité. Convaincre en bonne logique, en usant d'exemples, que si tel service ou tel autre était mis...hors service, le futur de l'humanité risquerait d'être encore plus glauque. On manque "d'explicateurs" performants.

 

3° - Il faut réagir, chacun voulant réagir a ses préférences de thèmes, ses priorités. Pour nous, dans le cadre du Droit, la priorité est de sauvegarder, becs et ongles, le moindre centimètre carré, d'espace naturel.

 

 

 

 

POUR LA NATURE

J'ai envoyé mon essai "POUR LA NATURE" à 3 ou 4 éditeurs que cela n'a pas intéressé. Vanité de ma part? Sans doute. Plutôt que d'appuyer sur la touche "suppr", je le mets progressivement, chapitre par chapitre, sur mon site:

www.ecologisme-ribotto.com

En voici le plan.

1 - Ressentir la nature

2 - Faire savoir que nature meurt

3 - Respect de la vie.

4 - Place de la nature chez l'homme

5 - Place de l'homme dans la nature,

6 - Ethiques environnementales

7 - L'animal,

8 - La crise

9- Pour l'honneur.

Peut-être que ce que je dis sur la préservation de la nature ressemble fort à ce que vous-mêmes dites, écrivez ou pourriez écrire. Mais peut-être que répéter, se répéter les choses, est une bonne démarche.

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Le chapitre 1: "Ressentir la nature" est en ligne.

C'est un plaidoyer pour que l'émotion ait la place qui lui revient. Outil de connaissance avec la raison, incitation forte à réagir. Mon opinion est que ce qui est en place pour la sensibilisation-initiation à la nature est déficient et que beaucoup reste à établir, organiser.

Je suis certain que parmi celles et ceux qui lisent ces lignes, il en est qui ont le don - talent ou génie - de toucher un public plus vaste, de le toucher plus intensément par le texte ou l'image, que ce qui existe aujourd'hui. Puissent-elles, puissent-ils se mettre en mouvement.

C'est d'ailleurs un défi à relever pour tous les aspects de préservation de la nature et de la vie qui seront abordés dans "Pour la nature". Nous pensons et déclarons que nous nous adressons à autrui. En fait, nous ne savons nous adresser, plus ou moins bien, qu'à nous-mêmes. A la rigueur, nous parvenons à nous adresser à qui pense presque rigoureusement comme nous.Dans ce nous,mettons la grosse, très grosse, majorité des amateurs,amoureux de nature des naturalistes scientifiques ou non, des journalistes sensibles à la question et autres scribes. Encore une fois, vous, sans doute minoritaires, qui avez le don de l'expression, sachez que la nature vous espère.

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Du gibier jusqu'à quand ?

 

Sur le site www.ecologisme-ribotto.com , le texte "Du gibier jusqu'à  quand". Il clôt une série "pro et anti chasse".(sur la page d'accueil, ouvrir "chasse", 26 pages téléchargeables)

Objectifs. Rassembler des données pour se faire une idée sur l'adéquation: situation des espèces chassées (régression, abondance) / pressions de chasse.Par définition, ce texte est hors question "cause animale"

Références. Source essentielle: "Tout le gibier de France" 2009, ouvrage d'organismes de chasse complétée par les "listes rouges" de l'UICN, une enquête du Museum (MNHN) et  quelques autres rares références.

En pratique. Pour les 90 espèces chassables, un tableau précise -par exemple pour les oiseaux migrateurs - effectifs et évolutions des nidifications (dans le grand Nord), idem en France (hivernants, nicheurs), pressions diverses négatives, tableaux de chasse, bilan (déclin ,abondance). C'est fastidieux, j'espère que ça peut servir.

Quelques conclusions. Beaucoup d'espèces animales et végétales se raréfient; les espèces chassables ne sauraient échapper au phénomène. Quelques unes prospèrent (quasi urbaines), d'autres sont pour l'instant stables, un nombre assez élevé est en déclin surtout par dégradation des habitats, parfois par la chasse.

En question. Quels comportements techniques et éthiques avec les espèces en déclin ? Contester le déclin ! Plans de chasse ? Moratoire ? Protections ?