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13/07/2009

Pesticideurs

Pesticides et pesticideurs.

Un texte ayant le titre ci-dessus est en ligne sur Internet. Il est accessible par Google avec "pesticideurs" ou par mon site www.ecologisme-ribotto.com

Des personnes sensibilisées aux effets potentiels des pesticides que ce soit sur la santé humaine à plus ou moins long terme (cancers, reproduction, etc.) ou sur l'ensemble de la biosphère, peuvent désirer contacter les pesticideurs pour influer, sensibiliser ou simplement dire. Nous nommons "pesticideurs" les organismes qui interviennent dans le processus d'épandage des pesticides dans la nature en ne prenant pas en compte -pas assez - les enjeux sanitaires et écologiques. Bien des organismes que nous listons n'ont pas vocation à être pesticideurs mais ils sont parfois suspectés de l'être ou tout au moins d'avoir trop de tolérances pour ceux qui le sont.

Concrètement, notre texte est un répertoire de structures intervenant à un titre ou à un autre dans la dispersion des pesticides. Il donne les coordonnées de ces dernières ainsi que quelques infos sur chacune d'elles.

Parmi ces structures:

- les firmes qui fabriquent ou distribuent les pesticides ou, plus exactement, pour la France, les 19 firmes adhérentes à "l'Union des Industries de la protection des plante"s (UIPP) qui représentent 95% du marché (Bayer, BASF, Monsanto, Syngenta et les autres). Pour chacune, quelques données sur leurs installations dans le pays.

- les organismes de recherche comme l'INRA, le CEMAGREF.

- les structures publiques: la Commission européenne, les ministères, les agences (AFSSA, AFSSET etc..), les acadamies de médecine et autres.

- divers dont les conseilleurs - chambres départementales de l'agriculture, offices et instituts professionnels, syndicats,...- et aussi les  groupes de négoce.

 

Ecrire pour sensibiliser semble peu de choses mais c'est sans doute mieux que rien.

27/09/2008

Ecoterroristes ou écoguerriers?

                                                                    Ecoterroristes ou écoguerriers?

                                                                 Désobéissance civile et action directe

Essai de Roger Ribotto.    Editions du Cygne. 2008. 138 pages. 16 euros.

(Editions du Cygne, 4 Rue Vulpian. 75013 PARIS, www.editionsducygne.com  editionsducygne@club-internet.fr )

 

Présentation de l'ouvrage  (reprod. 4e de couverture)

Et si les "Faucheurs volontaires" d'OGM n'étaient que l'avant-garde de poussées radicales écologistes à venir? Face aux urgences des crises écologiques, il semble n'y avoir pour l'instant que verdissement de discours et récupérations variées.Voilà qui peut inciter des esprits motivés et ardents à recourir à l'action directe, à considérer, par exemple, selon les termes de l'écrivain américain, E.Abbey, que si le monde sauvage est hors-la-loi, seulsles hors-la-loi peuvent sauver le monde sauvage.

Cet ouvrage se place dans une telle hypothèse et passe en revue quelques-unes des questions pouvant alors se poser. Dans quelles conditions, la désobéissance, dans un Etat de droit, peut-elle être légitime? La non violence doit-elle inclure les objets? Quelles sont les limites des actions légalistes? Qu'est -ce-qu'une action directe?  Les véritables écoterroristes sont-ils ceux qui empêchent des saccages de nature ou bien plutôt ceux qui parsèment la planète de poisons?

Cette étude décrit également quelques mouvements d'action directe, surtout anglo-saxons, comme, par exemple, l'ONG centraliste "Greenpeace" ou encore "Earth First!" des années 1980, LA référence encore maintenant.

 

Sommaire.

 

Partie I: Repères.

Chapitre 1: Désobéissance civile   (obéir, désobéir, Rawls, H.Arendt, Habermas, Refalo, objection de conscience, droit et loi comme incitation à la désobéissance civile...)

Chapitre 2: Non violence (violence, non violence, Gandhi...)

Chapitre 3: Révoltes et révolutions écologistes. (Camus, révolution impossible ou inéluctable?,utopie, anarchisme...)

Chapitre 4: les actions légalistes (seul, associations, partis)

Chapitre 5: les actions directes écologistes: (acteurs, actions, nimby, écoguerriers, écoterroristes.....)

Chapitre 6: les néoluddites: (les luddites, la technique, J.Ellul, le cas Unabomber....)

 

Partie II: Réalités.

Chapitre 7: Earth First! (E.Abbey, D.Foreman, la vie d'EF., l'écosabotage ou monkeywrenching..)

Chapitre 8 Autres mouvements anglo-saxons: (Greenpeace, Sea Sepherd Conservation Society et Captain Walson, Earth Liberation Front, Animal Liberation Front, écoterrorisme aux USA, actions au Royaume Uni dans les années 1980..)

Chapitre 9: En France. (les "Faucheurs volontaires, la cause animale, les anti-pub...)

 

Désobéissance civile et actions directes écologistes sont-elles mauvaises ou nécessaires, inévitables?

 

 

20/04/2007

Ecologie profonde

L’ECOLOGIE PROFONDE

Par Roger RIBOTTO
106 pages, 13 euros.
Ouvrage publié par les Editions du Cygne. 4 Rue Vulpian. 75013 PARIS
Tél.fax. 01 55 43 83 92
editionsducygne@club-internet.fr
www.editionsducygne.com.


Hors culture anglo-saxonne, l’écologie profonde est vilipendée tout en étant, sur le fond, très mal connue. En langue française, les informations sur cette pensée écologique sont en général éparses dans des documents divers.
Cet essai récapitule ses caractéristiques dont l’autoréalisation de soi en harmonie avec la nature- celle-ci ne devant plus être un simple réservoir de ressources pour l’homme, la vie étant au centre.
Arne Naess, père de l’écologie profonde avec ses « principes », Aldo Léopold, grand-père pour certains, des inspirateurs, précurseurs ou présumés proches – de Thoreau à Snyder, Hainard, Jonas ou Serres- font l’objet de commentaires.
Les polémiques ne sont pas éludées : l’écologie profonde est-elle anti-humaniste et qu’est ce que cela signifie ? Est-ce de l’écofascisme ? L’empreinte de l’homme sur la planète est-elle catastrophique ? Puis, il faut passer de la pensée à l’action : action traditionnelle ou action de « corsaires » adeptes de l’action directe ? Quoi qu’il en soit, accueillie ou rejetée, l’écologie profonde apporte sa contribution à la recherche d’une éthique pour notre temps

La crise actuelle incite à réagir. Elle conduit à se poser la question : quelle place pour l’homme dans la nature ? Car c’est la pensée qui donne sens à l’action. L’étude de morales ou de philosophies existantes peut aider à la réflexion.



Sommaire.

1re partie : essai de présentation de « l’écologie profonde ».
L’écologie profonde à grands traits
Arne Naess et ses principes
Aldo Léopold et l’éthique de la terre
Précurseurs,inspirateurs : Thoreau, Muir, Lynn White, Snyder, Seed,
Un débat sur l’écologie radicale
Le « biocentrisme
Classification : de l’anthropocentrisme au biocentrisme
Penséesparallèles à l’écologie profonde :pensées européennes (Hainard, Jonas, Serres, Schweitzer etc…), pensées non occidentales

2e partie : en débat.
Antihumanisme
Ecofascisme et dérives
Les animaux
Pression démographique et empreinte humaine

3e Partie : Veiller au respect de la nature
Connaissance et sensibilisation
Intervenir : classiques, « corsaires »


Très, très court extrait de la célèbre « Déclaration » de 1854 du chef indien Seattle au Président des Etats-Unis, l’un des plus beaux textes consacrés à l’environnement.
« Nous le savons : la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre
Nous le savons : toutes choses sont liées comme par le sang qui unit une même famille. Toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. L’homme n’a pas tissé la toile de la vie. Il n’est qu’un fil de tissu. Tout ce qu’il fait à la toile, il le fait à lui-même.