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02/02/2016

Démocratie locale: alibi pour l'anti nature?

Toute chose est comme la langue d'Esope : apte au meilleur comme au pire selon la façon dont on la tire. Ainsi la démocratie locale. Le meilleur est dans cette participation directe à la décision publique, cela à un niveau où la réalité est intime: cité ou commune par exemple. Mais, de fait, populations et responsables locaux en usent parfois comme d'une arme de guerre à l'encontre d'intérêts généraux dont la protection de la nature.

Illustration avec "Natura 2000". L'initiative est européenne. Pouah! grimacent lotisseurs, gros agriculteurs, chasseurs et tous pollueurs. Objectif: constituer un réseau européen de sites à biodiversité épargnée. Cette tentative pour sauver une partie du résiduel naturel se déploie dans des théâtres sociaux et politiques défavorables à la nature. Les collectivités locales se prononcent  sur les zones de leur ressort géographique; en majorité elles ont été, sont toujours furieusement contre les projets discutés. Si au cours d'une réunion,vous êtes amené, n'en pouvant plus, à clamer "Vive Natura 2000!", vérifiez avant qu'une fuite de survie est possible. Si j'en avais les moyens, je parcourrais la France, je rassemblerais les délibérations locales sur "Natura 2000" en inscrivant bien les motifs de rejets qu'elles invoquent. J'en ferais un livre noir que je publierais pour l'édification des générations futures.

Un espace étant dûment protégé, on pourrait espérer que les ravageurs mettent l'arme au pied. Et bien non! L'on n'a de cesse de le ronger. L'on y veut toujours plus de fréquentations, de bulldozers, bref toujours plus de tiroirs-caisses. Belle perversion: la protection suscite la pollution. Un cas parmi d'autres, celui des Parcs nationaux. L'appellation en jette, elle égare. L'un des plus anciens, la Vanoise, attire à ses limites la plus grosse concentration au monde de stations de sports d'hiver. Vous dites que derrière ça, il y a des intérêts nationaux si ce n'est internationaux. Certes! Mais le local le veut, l'entérine. La sauvegarde n'a d'intérêt local que si elle se réduit à n'être qu'argument de promotion immobilière, que si elle ne sauvegarde rien, que si elle autorise sans entraves, aménagements et équipements.

La destruction de la nature est l'aboutissement de mécanismes écrasants et dominants: financiers, économiques, sociaux, politiques, pour le "développement", souvent pour des leurres. Soit un élu de terrain sensible à la nature; dans ce contexte, il ne pourra que laisser filer la barque des profits, que penser petit et agir riquiqui, nez sur le court terme des élections.

Tout se passe comme s'il fallait absolument se confronter à ce dilemme : soit priorité aux pouvoirs locaux mais alors pas de pitié pour la nature; soit protection sérieuse de la nature mais alors volontés locales bridées. 

En guise de conclusion ces deux réactions:

- au niveau local, nécessité de contre-pouvoirs dont les associations. A vrai dire, sans ces derniers, il n'y a que la pseudo démocratie locale.

- Quel niveau correct pour une décision politique respectueuse de la nature, de l'avenir? Il nous semble que pour une telle mission, le décideur doit s'écarter du local pour en moins subir les pressions anti intérêt général. En France, départements, régions et même Etat sont trop englués dans des réflexes anti-nature pour être ce bon niveau. Alors ? Alors coup de chapeau à l'Europe. Parfaitement! L'Union européenne : elle adore le Veau d'or, l'économie très libérale, l'on voue ses eurocrates à la vindicte publique; il n'empêche: elle a volontiers pour la nature, la vision qu'exige ce temps, elle prescrit des directives pour un avenir moins désespérant. Ce diagnostic s'impose : sans Bruxelles, la nature de France serait plus en lambeaux qu'elle ne l'est

Démocratie locale: alibi pour l'anti nature?

Toute chose est comme la langue d'Esope : apte au meilleur comme au pire selon la manière dont on la tire. Ainsi la démocratie locale. Le meilleur est dans cette participation directe à la décision publique et cela à un niveau où la réalité est intime: cité ou commune par exemple. Mais, de fait,populations et responsables locaux en usent parfois comme d'une arme de guerre à l'encontre d'intérêts généraux comme la protection de la nature.

Illustration avec "Natura 2000".L'initiative est européenne. Pouah! grimacent lotisseurs, gros agriculteurs, chasseurs et tous pollueurs. Objectif: constituer un réseau européen de sites à belle biodiversité. Cette tentative pour sauver une partie du résiduel naturel se déploie dans des théatres sociaux et politiques défavorables à la nature. Les collectivitéslocales se prononcent sur les zones de leur ressort géographique; en majorité elles on été, sont souvent furieusementcontre les projets présentés. Si au cours d'une réunion, vous êtes amenés n'en pouvant plus, à clamer "Vive Natura 2000", vérifiez avant qu'une fuite de survie est possible. Si j'en avais les moyens, je parcourrais la France, je rassemblerais les délibérations locales sur ces "Natura 2000" en inscrivant bien les motifs de rejets qu'elles invoquent; j'en ferais un livre noir que je publierais pour l'édification des générations futures.

Un espace étant dûment protégé, on pourrait espérer que les ravageurs mettent l'arme au pied. Et bien non! L'on n'a ce cesse de le ronger. L'on y veut toujours plus de fréquentations, de bulldozers, bref toujours plus de tiroirs-caisses. Belle perversion: la  protection suscite la pollution. Un cas parmi d'autres, celui des "Parcs nationaux". Parc national ça en jette, ça égare. L'un des plus anciens, celui de la Vanoise attire à ses portes la plus grosse concentration au monde de stations de sports d'hiver. Vous dites que derrière cela il y a des intérêts privés nationaux si  ce n'est internationaux. Certes! Mais cela le local le veut, l'entérine. La sauvegarde n'a d'intérêt local que si elle se réduit à n'^tre qu'un argument de promotion immobilière, que si elle ne sauvegarde rien, que si elle utorise sans entraves, aménagements et équipements.

La destruction de la nature est l'aboutissement de mécanismes écrasants et dominants:finaniciers, économiques, sociaux, pour le développement, pour le "progrès", souvent pour des leurres. Soit un élu de terrain par hasard sensible à la nture, dans ce contedxte il ne pourra que laisser filer la barque des profits, penser peit et agir riquiqui, nez sur le court terme des éections.

Toutse passe comme s'il fallait absolument se confronter à ce dilemne:

- oit priorité aux pouvoirs locaux mais alors pas de pitié pour la nature

- soit protection sérieuse de la nature mais alors volontés locales bridées.

En guise de conclusion, ces deux réactions:

-Au niveau local, nécessités de contre pouvoirs locaux (dont associations). A vrai dire sans ces derniers, il n'y a que la pseudo démocrtie locale.

- Quel niveau