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16/10/2013

Place de la nature chez l'homme

Résumé du chapitre 4 de "Pour la nature" (40 pages A4), en ligne sur www.ecologisme-ribotto.com

Comprendre le titre ainsi. Repérage de situations d'aujourd'hui et d'hier, d'ici et de partout informant sur la place laissée, accordée à la nature. Pour quoi faire? Rassembler des "ressources" intellectuelles pour, par exemple, asseoir son opinion, rassembler de l'argumentation, etc. Quelles situations? Un peit nombre de celles généralement retenues pour un semblable exercice.

Les "primitifs".

Ils plaisent aux écolos. Si c'est vrai, c'est justifié. Ils sont loin de nos cultures, de nos modes de vie, de nos idéologies. Et pourtant, certains de leurs comportements valent d'être médités dans la perspective d'une crise écologique à venir. Il faut s'arrêter aussi aux réflexions de ceux qui parlent des primitifs ou du moins à certains d'entre ces maîtres. LEVI-STRAUSS. Assimiler le contenu de ses découvertes anthropologiques n'est pas immédiat; en revanche, ses charges vigoureuses - dans des articles de presse notamment - contre notre ardeur à détruire la nature,méritent d'être citées et citées encore tous azimuts. DESCOLA avec "Par delà nature et culture" répond assez strictement à notre question - titre,  sous la forme : comment l'humain voit-il le non humain? Ce qu'il relève relativise grandement la pertinence de nos visions occcidentales. Inconvénient de forme mais inconvénient important pour qui veut en user pour influer: il reste à rendre son texte accessible au plus grand nombre.

En divers temps et lieux avec Jared Diamond.

Diamond s'appuyant sur des études de cas en divers lieux et diverses époques explique que si des sociétés se sont "développées" c'est grâce à leur environnement ("De l'inégalité parmi les sociétés") et si elles se sont écroulées c'est parce qu'elles n'ont pas respecté l'environnement ("Effondrement"). Mais ce qui est remarquable chez lui est sa capacité à sensibiliser un très vaste public en particulier le plus ingrat, le plus ignare: celui des gouvernants. Clinton et Sarko l'ont loué, pour des résultats nuls, il est vrai, mais bon! c'est un signe. Nous avons un besoin urgent de Diamond en France et en Europe.

 

Religions.

Les trois monothéismes dominants - juifs, chrétiens et musulmans - laissent peu d'espoir d'ouverture sur la nature et donc sur l'avenir de l'homme et  du vivant, ceci à s'en tenir aux Livres sacrés  et aux expressions des institutions ad-hoc. Puissent leurs croyant(e)s que l'avenir écologique ne laisse pas indifférent, intervenir, convaincre au sein de leurs groupements. L'Extrême-Orient séduit des occidentaux en quête de sens pour leur vie. Il semble bien qu'humer un peu de bouddhisme zen ou tibétain ne fasse pas de mal à l'esprit. Des penseurs écologistes disent s'inspirer du Tao de Chine; c'est peut-être une "ressource" mais nous baignons là dans du subtil qu'il faudrait traduire en clair.

Nous terminons ce chapitre par un rêve : l'avènement d'un romantisme écologique,même discret, pour ce 21e siècle.