27/08/2015
Changements climatiques: partie d'un tout
Dans "le Monde"daté des 23 et 24 Août récents, sous le titre "Comment changer notre rapport à la nature?", une interview de JC Ameisen, président d'un Comité d'éthique dont j'ignore par ailleurs l'intérêt. Stimulant. Bienvenu. L'interviewé écrit en particulier ceci, résumé de l'ensemble,me semble t-il :"Le changement climatique est une menace grave. Mais il n'est que l'un des nombreux symptômes des dégradations de l'environnement planétaires que causent nos modes de vie." Evidence pour la petite humanité des adhérents d'associations de protection de la nature, peut-être semi-ignorance de l'énorme reste du grand public. Alors 2 pages dans "Le Monde", parfait!
Grain de sel!
Les anatomies,physiologies, santé, douceur - relative - de vie, des humains des prochaines décennies vont trinquer fortement par effet de serre. Pour conjurer le sort, sans doute faut-il passer par ces grandes Conférences médiatiques, parfois électorales sur les bords et à débouchés uniquement verbaux. C'est que la tâche est dure. Tout étant décanté, il apparaît que le sort de nos petits-enfants nous indiffère. Le démontre notre acharnement à perpétuer quotidiennement des comportements que nous savons funestes.
Mais se déploie simultanément un ensemble de dégradations planétaires autres que celles du changement climatique. Un exemple cité par JC Ameisen: l'agriculture et l'élevage intensifs. Certes il faut manger et nous sommes très nombreux à avoir cette exigence élémentaire. Mais pas à n'importe quel prix. Pas à celui de la destruction des systèmes aquatiques. Pas à celui de l'altération des organismes humains, des organismes du vivant par pesticides. Le peu qui a été fait fait, qui est fait en France est infiniment en-dessous des nécessités. Prenez la directive européenne sur l'eau, dite "directive eau"; elle donne des indications pour qu'en 2015!!, l'on arrête cette évolution qui parait irréversible de nos systèmes aquatiques en cloaques. Renseignez-vous sur ce qu'il en est, sur les faits, pas sur les discours, c'est à se flinguer. Mieux,je veux dire pire, ces "tigres en papier sont déjà de trop: professionnels et les politiques entendent bien faire sauter les quelques garde-fous encore debout sous alibi de compétitivité. Lisez à cet égard l'article du "Monde" daté du 26 Août:"Crise agricole, la FNSEA tente de reprendre la main"
Lutter pour limiter l'effet de serre tout en ouvrant pour accroître l'agriculture intensive, décidément l'avenir est glauque
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